Guy HALGAND est conciliateur de justice à Vannes

Guy HALGAND est conciliateur de justice à Vannes

Jeudi 19 avril 2018,

Guy HALGAND est conciliateur de justice auprès du tribunal d’instance de Vannes. Chaque jour, il tente de trouver un accord pour tous types de problèmes. Nous l’avons suivi dans sa tournée.
Mallette noire au cuir tanné à la main, Guy HALGAND a rendez-vous dans un magasin de meubles d’une zone commerciale de Vannes. Le costume bien taillé, la cravate ajustée, le conciliateur de justice en impose. « Je suis là pour trouver un accord entre la cliente de ce magasin qui dit avoir subi un préjudice et le propriétaire », explique cet ancien élu de Créteil, directeur commercial à la retraite.

Vannes Guy HALGAND

Guy HALGAND, conciliateur de justice,

Trouver un accord

Autour d’une table, Guy HALGAND rentre dans le vif du sujet : « Alors, vous allez me raconter votre version des faits. Je crois savoir que votre cliente a acheté un ensemble de meubles pour sa salle à manger et son salon, mais il y a eu un problème de livraison. Tout n’est pas arrivé en même temps. Finalement, elle a décidé de tout annuler et demande le remboursement de sa caution. »

Le conciliateur de justice n’est pas là pour rappeler les textes de loi ou pour dire « vous avez tort ou vous avez raison ». En réalité, il est là pour trouver un accord entre les deux parties. « Pour que ça se passe bien. Si la cliente de ce magasin a déposé un recours auprès du greffe du tribunal d’instance, c’est qu’il y a un problème. Aujourd’hui, le commerçant est d’accord pour lui rendre le chèque de 2 500 €. Je vais donc rédiger un constat d’accord aux fins d’homologation qui en fait acte de justice », indique-t-il. Tout se termine parfaitement et les deux parties se serrent la main.
Deux heures plus tard, direction un lotissement de Vannes. « Là, nous allons voir un problème d’arbres entre voisins. Depuis un an, les requérants n’ont plus de contact avec leur voisine après des courriers à ce sujet. Les branches dépasseraient de la clôture et seraient trop hautes », détaille Guy HALGAND.

Des arbres à deux mètres de la clôture

Sur place, le conciliateur enjambe un muret, lève la tête, pose des questions, cherche la borne de limite de copropriété, prend du recul et donne son avis. « Effectivement, il serait bon que votre voisine coupe les branches qui dépassent. Il faudrait aussi qu’elle étête les arbres. Mais avant de lui demander de le faire, nous allons l’appeler. » Téléphone en main, le conciliateur tente de joindre la voisine. En vain. « Je vais lui envoyer une lettre recommandée. Il faut aussi que l’on sache si elle a les moyens de couper ces arbres. Il ne s’agit pas non plus de la mettre en difficulté financière », ajoute-t-il, rappelant que « tous les arbres de plus de 2 mètres doivent être à 2 mètres de la limite de copropriété. Ceux qui font moins de 2 mètres peuvent être plantés à 50 cm de la clôture. »

Plus d’informations :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/avec-le-faiseur-de-paix-sur-la-route-des-soucis-5698271