L'Est Républicain et les conciliateurs de justice « Les casques bleus des conflits du quotidien »

L’Est Républicain et les conciliateurs de justice « Les casques bleus des conflits du quotidien »

Mardi 28 juin 2016,

« Les casques bleus de la justice pour les petits conflits du quotidien », c’est ainsi que l’Est Républicain qualifie les conciliateurs de justice auquel il consacre un long reportage dans son édition de Nancy du 20 juin 2016.

Nancy Bénédicte MANTEAUX Vice présidente du Tribunal d instance

La vice-présidente Bénédicte Manteaux est prête à fournir de nouvelles cartes de conciliateurs. (Photo l’Est Républicain)

Pacifier les petits conflits

Soucieuse de susciter de nouvelles vocations, la vice-présidente du tribunal d’instance, et juge directeur en charge de la coordination des activités des conciliateurs, Bénédicte Manteaux y lance un appel aux bonnes volontés. Missions des conciliateurs explique Le quotidien régional de l’est, « rabibocher deux voisins irascibles qui se détestent depuis toujours et s’affrontent sans pitié sur la hauteur de la haie qui les sépare ; jouer les casques bleus entre voisins, entre locataires et propriétaires ou, encore, entre un consommateur et une société commerciale. L’objectif : régler le litige à l’amiable ». Des missions impossibles sur lesquelles vingt-trois conciliateurs de justice du ressort du tribunal d’instance de Nancy se cassent la tête consacrent du temps et de l’énergie pour essayer de pacifier les petits conflits.

« Nous n’avons plus le temps »

« Je suis persuadé que c’est l’avenir de la Justice pour les petits dossiers » analyse Bénédicte Manteaux, vice-présidente du tribunal d’instance de Nancy. Nous n’avons plus le temps d’amener les parties à faire des concessions pour régler ces petits litiges qui ont souvent leur origine dans un problème de communication. Nos jugements font donc souvent, deux mécontents, poursuit la magistrate nancéenne, car nous ne donnons jamais complètement raison à l’un ou à l’autre. La procédure de conciliation peut, elle, réussir à convaincre les ennemis d’hier de l’utilité de mettre, aujourd’hui, de l’eau dans leur vin pour déboucher, demain, sur un accord gagnant/gagnant. » La démarche est tellement séduisante qu’une réforme a prévu de la rendre obligatoire pour certains litiges souligne le journal. Ce qui implique l’embauche de nouveaux conciliateurs. D’où la campagne de recrutement lancée par le tribunal de Nancy. « Pas évident ajoute l’Est Républicain car le job n’en est pas vraiment un. C’est du bénévolat. Et il ne suffit pas d’avoir du temps à revendre. Il faut aussi avoir un minimum de bagage juridique. Conséquence : ce sont souvent des retraités qui se portent volontaires ».

L’article complet par le lien ci contre.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2016/06/20/nancy-casques-bleus-de-la-justice