Malaise au tribunal de Châteauroux, le tribunal souffre d'un mal récurrent de manque de personnels.

Malaise au tribunal de Châteauroux, le tribunal souffre d’un mal récurrent de manque de personnels.

Mardi 18 septembre 2018,

Le nouveau président du tribunal de grande instance vient juste d’être installé auprès de la cour d’appel de Bourges et, déjà, l’urgence se dessine.
Dans les couloirs du tribunal, le malaise se fait sentier parmi le personnel. Accueil, secrétariat, archives ou encore greffe : ces services, d’après des remontées internes, sont en souffrance. Actuellement, le tribunal compterait ainsi cinquante-deux semaines d’absentéisme sur le premier semestre 2018. Des arrêts aussi liés à la pression croissante sur le travail, faute d’effectifs suffisants.

1 poste sur 5 vacant

« Il y a des postes ouverts, mais on n’a pas d’informations sur le fait qu’ils seront pourvus », notait déjà Pascal Almy, ancien président du TGI au moment de son départ, fin juillet. Sur les trente-cinq postes normalement attribués à Châteauroux, 20 % ne seraient actuellement pas pourvus.

Les effectifs du greffe – personnel indispensable à la tenue des audiences et des auditions, chargés des convocations ou de monter les dossiers d’appel – étaient déjà en sous-effectif, de deux postes. « Les vacances n’ont rien arrangé et nous avons encore une mutation et un départ en retraite qui, pour l’heure, ne seront pas remplacés », fait-on savoir de la part des personnels.

“ Il faut pallier les manques des gens qui partent ”

La charge de travail, alourdie par l’adaptation aux dernières réformes judiciaires, devient donc des plus difficiles à réaliser : « Il faut pallier les manques des gens qui partent, cela crée un surcroît de travail ». Pour le justiciable, cela peut se traduire par des réalisations de dossiers plus longues ".

Plus d’informations :
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/malaise-chez-les-personnels-du-tribunal-de-chateauroux