Ouest-France : André RAULT, conciliateur en centre-Bretagne

Ouest-France : André RAULT, conciliateur en centre-Bretagne

Samedi 25 novembre 2017,

Le Plémetais, André Rault, est conciliateur de justice. Sa mission est, avant tout, de favoriser le dialogue entre les citoyens pour régler toutes sortes de conflits de la vie courante.Article publié par Ouest-France édition Loudéac 9 septembre 2017

RAULT André Plémet

André Rault parle avec conviction de sa mission de faiseur de paix. Son rôle est primordial pour une meilleure entente entre les citoyens. |

Le Plémetais, André Rault, est conciliateur de justice. Sa mission est, avant tout, de favoriser le dialogue entre les citoyens pour régler toutes sortes de conflits de la vie courante.
Les gens d’ici
André Rault était secrétaire de mairie, dans le Morbihan. Déjà, dans cette fonction, il avait vocation à régler les petits conflits, les problèmes de village et de voisinage. « J’ai été sollicité par un juge costarmoricain pour assurer ce poste de conciliateur. On doit être très neutre et n’appartenir à aucune administration. Je ne suis entré en fonction qu’après mon départ à la retraite. »
Favoriser le dialogue
Une mission qui lui convient : il connaît les lois et il apprécie particulièrement d’aider la population, dans la mesure, bien sûr, des limites qui lui sont imposées par la réglementation qui régit ce métier. « On essaye d’apporter un peu d’humanité dans une société devenue difficile. Le conciliateur n’est pas là pour porter un jugement, ni pour arbitrer. Il est un faiseur de paix et un auxiliaire de justice bénévole. J’ai prêté serment devant la cour d’Appel de Rennes. » Celle-ci renouvelle, tous les deux ans, le conciliateur, dans sa fonction, et lui remet une carte tricolore prouvant qu’il est bien missionné par le système judiciaire. « Le conciliateur a cinq devoirs : la probité, l’indépendance, l’impartialité, la neutralité, la confidentialité et deux obligations : celles de diligence et de réserve. »
Son rôle est de favoriser le dialogue entre voisins, entre propriétaires et locataires, entre artisans ou commerçants et consommateurs, entre copropriétaires, entre bailleurs ruraux... « Toutefois, le conciliateur ne traite jamais les problèmes avec les administrations ou collectivités, ni ceux de partage et de succession, ni les litiges du droit au travail entre un salarié et son employeur, ni les problèmes familiaux, tels que divorces, gardes d’enfants qui relèvent du juge aux Affaires familiales. Pour cela, il existe, aussi, une association de médiation familiale, à Saint-Brieuc, Le Gué, qui est agréée par le tribunal. »

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